Photo-Ciné-Club Offranvillais

SAMEDI 27 - DIMANCHE 28 OCTOBRE
JEUDI 1^er - SAMEDI 3 - DIMANCHE 4
SAMEDI 10 - DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2007
DE 14 H À 18 H 30

Événement photographique attendu de l'Automne, le PHOTO-SHOW du Photo-Ciné-Club Offranvillais, 42ème du nom, a ouvert sa porte samedi 27 octobre, dès 14 heures, dans le Colombier d'Offranville.
Le vernissage officiel a eu lieu à 18 heures sous la Présidence de Monsieur Jean Dasnias, Maire d'Offranville et Conseiller Général et de Monsieur Jean-Jacques Dejeunes, Président du P.C.C.O., en présence des auteurs.

Ce salon photographique avait comme un parfum d'évasion et d'exotisme. Les membres du Photo-Ciné-Club Offranvillais vous ont invités au voyage, posant un regard tantôt tendre, tantôt sévère, tantôt compatissant, mais jamais indifférent, sur le monde qu'ils ont parcouru. Le carnet de voyages était particulièrement fourni et, toujours, l'homme était replacé au centre de son univers, par sa manière de vivre ou de survivre, par ses réalisations, par ses combats éternels pour plus de dignité et de respect. Humanisme mais aussi reportages, sports, paysages, photographie animalière, le crû 2007 du P.C.C.O. ne manquait pas de variété ni de saveurs : 15 séries, deux collectifs dont celui du Yateley Camera Club, soit plus de 200 images. Aucun itinéraire n'était suggéré, le spectateur a pu satisfaire sa curiosité et répondre à sa soif de connaissances en revenant sur ses pas dans le cercle magique qui abritait la 42ème édition du PHOTO SHOW d'Offranville.

En suivant le discours du Président Dejeunes, vous pouvez accéder aux images préférées des visiteurs, dans chacune des séries exposées.
(Cliquez sur les titres des séries, en caractères gras dans le texte)

Voilà déjà bien longtemps que j'ai rencontré ma muse : la Photographie. Nos regards se sont croisés alors qu'en compagnie de Maxime Du Camp, je réalisais, en rêve, mon premier voyage en Égypte, sur les traces de Champollion.

Déjà l'Afrique, si chère à Gérard de Nerval, me fascinait. Parti de Camargue, assis en équilibre sur le dos, non d'un goéland mais d'un flamant rose, Éole, tissant ses liens vers le Royaume Chérifien, m'emportait vers l'Île Rouge, en décrivant des arabesques.

Poursuivant mon périple photographique, dessinant un grand arc vers l'Himalaya, j'arrivais au Bhoutan, en train, pour me recueillir dans ses monastères et découvrir les petits métiers du Tibet.

Bouclant ce tour du monde par la côte Est des États-Unis, j'arrivais enfin en mer Baltique pour prendre un repos bien mérité. Et c'est là que le mal du pays me prit. L'Ailly et ses subtiles lumières, Dieppe et ses courses hippiques qui m'avaient fasciné, autrefois. Ma Normandie me manquait. Le spleen ! Alors, après avoir connu cette chance extraordinaire de découvrir tous ces climats, en si peu de temps, et en m'écoutant les dédaigner si soudainement, je crois que vous seriez en droit de penser de moi, en cet instant, quel mufle !