Le post-traitement

 

Notre jargon sert souvent à définir un défaut de l'image qu'il est parfois possible de corriger, surtout si l'on travaille sur un fichier RAW.
Se reporter aux nombreuses formations Photoshop !

Tout ce qui suit présuppose que le moniteur sur lequel on travaille a été calibré correctement à l'aide d'une sonde, dans des conditions d'éclairage toujours les mêmes.

 

Surexposition
Sous-exposition

Comme leurs noms l'indique, il s'agit d'une exposition excessive ou insuffisante, qu'il est facile de corriger, dans une certaine mesure, sous Caméra Raw.

Là où l'image est surexposée à un degré qui n'est pas récupérable, on va parler de zone "cramée".
Là où la sous-exposition est irrécupérable, la zone est "bouchée".

On peut se rendre compte de ce défaut dès la prise de vue en vérifiant l'histogramme sur l'APN.

Le HDR (High Dynanic Range) permet, à partir de plusieurs photos prises en bracketing avec différentes expositions, d'obtenir un maximum de détails dans les zones claires et les zones sombres.

 

Vignettage

L'image est plus sombre dans les angle. Ce peut venir d'une optique de faible qualité,
d'un filtre trop épais ou d'un pare-soleil inadapté à la focale.

 

 
Bruit

On parlait de grain avec les films argentiques.
Le bruit peut être de luminance, ou de couleur. Il apparaît lorsqu'on a utilisé une sensibilité élevée, surtout dans les zones sombres.

 

Déformation de perspective

La perspective géométrique apparaît lors d'une prise de vue en plongée ou contre-plongée, car le capteur n'est plus parallèle au sujet.

Les chambres permettent de corriger ce défaut. Avec les APN, on redresse la perspective sous Photoshop !

 

 
Distorsion

La distorsion en coussinet ou en barillet (ou tonneau) apparaît généralement avec un grand angle. Cela est particulièrement sensible sur un paysage de mer lorsque l'horizon se trouve vers le haut ou vers le bas de l'image.

 

Aberration sphérique

L'aberration sphérique résulte du fait que des rayons lumineux ayant la même longueur d'onde ne sont pas tous déviés exactement de la même façon. En effet, du fait de la forme de la lentille, leur déviation peut varier selon l'endroit où ils atteignent cette lentille. Et par conséquent tous ces rayons ne possèdent pas un foyer commun.
Cela se présente comme une différence de netteté entre le centre et les bords de l'image.
Les fabriquants d'objectifs ajustent les rayons de courbure des lentilles (lentilles asphériques) de façon à minimiser globalement ce défaut.

 

Aberration chromatique

Ce défaut provient du fait que l'indice de réfraction dépend de la longueur d'onde de la lumière (et donc de sa couleur). De ce fait, chaque couleur possède un foyer F' distinct des autres. La mise au point ne peut donc pas être parfaite pour l'ensemble des couleurs.

Cela se présente comme des franges rouges ou bleues le long de contours à fort contraste (ex. branches d'arbres sur un ciel clair).
Pour réduire ce défaut, les fabricants d'objectifs utilisent des verres à faible pouvoir dispersif, et composent les objectifs de plusieurs lentilles constituées de verres différents.
On parle alors d'optique apochromatique.

 

Dominante

La température de couleur joue un rôle déterminant quant à l'apparition de dominantes de couleur sur une image. Il ne s'agit pas de la température réelle de la source ! La notion de température de couleur est liée au modèle théorique du corps noir qui, lorsqu'il est chauffé, émet d'abord des rayons infrarouges, puis une lumière visible rouge, puis progressivement orangée, jaune, blanche et enfin bleutée.

La température de couleur, exprimée en Kelvins (K avec 273 K = 0 °C), permet d'établir un classement des divers types de sources lumineuses :

- Lampe à incandescence (tungstène) : 2800 à 3200 K.

- Lumière du jour au lever et au coucher du soleil : 2500 à 3800 K.

- Lumière du jour à midi dans un ciel dégagé : environ 6500 K.

- Lumière d'un flash électronique : environ 6000 K.

Le cerveau humain corrige de lui-même : une feuille blanche nous parait blanche, même si elle est éclairée par une ampoule émettant une lumière jaune. Mais un capteur ne peut corriger de lui-même et, dans la même situation, notre feuille blanche sera bel et bien jaune sur l'image. Il y a alors une dominante.

Afin de supprimer les dominantes apportées par les sources de lumière dont la température de couleur diffère de celle de la lumière blanche du soleil à midi, il est fait appel à un réglage spécifique des appareils numériques : la balance des blancs (ou White Balance en anglais WB).
Le réglage automatique de la balance des blancs est très satisfaisant sur les APN dans 95 % des cas. Pour le reste : Camera Raw !

 


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