En suivant le discours du Président Dejeunes, vous pouvez accéder aux images préférées des visiteurs, dans chacune des séries exposées.
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Ç’aurait pu être le sous-titre de ce 44° PHOTO SHOW.

Témoignage humaniste, bien sûr :

· Avec les préoccupations vitales de l’Homme symbolisées par ce reportage au « Viêt-Nam » où la culture du riz le dispute au transport des denrées alimentaires.

· Préoccupation vitale également avec « Les Temples d’Angkor » qui, sous couvert d’une ode à la beauté, à la virilité et à l’amour, inscrivent dans la pierre le principe éternel de la génération.

· Préoccupations spirituelles, indissociables de l’humanité avec « La Sagrada Familia ».

Une constante de l’homme, c’est d’être toujours à la recherche du bonheur et de la beauté. Il adore faire la fête, cette « Féria » nous le propose, ou il essaie de transcender sa condition par l’art sous toutes ses formes. « L’évasion musicale » nous y invite ainsi que ces « Couleurs de galets » insolites, à l’anthropomorphisme troublant. Que dire de ces éblouissantes parures, de ces « Couleurs du Guatemala » qui enchantent l’œil du voyageur ?

Fête toujours ou affrontement ? Cet « Œuf précieux », que se disputent filles ou garçons, n’est-il pas là pour nous rappeler que l’histoire de l’humanité est jalonnée de combats et de guerres. Exutoire moderne me direz-vous ? Pas si sûr !

Mais l’homme est aussi l’hôte d’un vaisseau spatial dont les richesses ne sont pas inépuisables. La Terre mère tente de poursuivre, malgré lui, son cycle saisonnier, en témoignent ces « Froidures ». Surexploitée, Gaïa souffre, ses pôles fondent déjà au « 81° Latitude Nord ». Quel destin pour ces ours blancs… et pour les habitants de ces contrées ?

Dans sa quête effrénée de retrouver son Paradis perdu, l’homme ne va-t-il pas jusqu’à construire ses cités édéniques sur ce volcan, aujourd’hui assoupi, de l’île du « Santorin » ? Le diable n’est pourtant pas bien loin ! « L’atelier de Lucifer » est là pour nous le rappeler et cette maison ensevelie par la lave grise, sur les flancs de « L’Etna », semble nous signifier que toute œuvre humaine est périssable et qu’il nous faudra bien, l’heure venue, passer de l’autre côté du miroir. Nous n’écrirons plus alors « Réflections Parisiennes » de la même manière. Question de sémantique.

Ce tour d’horizon étant à présent achevé, vous aurez remarqué que je n’ai pas encore parlé de notre « Collectif Bordelais ». Je dirai simplement que voilà maintenant 27 ans que les photographes du P.C.C.O. partent, une semaine durant, à la découverte de notre beau pays pour goûter non seulement la beauté de ses terroirs, mais également ses produits. De nombreuses photographies sont réalisées à cette occasion, et c’est un plaisir renouvelé que de vous les faire partager.